Et si vous demandiez aux nouveaux salariés ce qu’ils pensent de l’entreprise !

Offre Face Vaucluse
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Et si vous demandiez aux nouveaux salariés ce qu’ils pensent de l’entreprise !

Chaque année de nouveaux salariés intègrent une nouvelle entreprise. Comment savoir s’ils se sentent bien ? Et si leur avis pourrait être utile et améliorer en même temps la marque employeur ?  Certaines entreprises ont bien compris l’enjeu de l’onboarding (intégration) et mettent en place un rapport d’étonnement.

Un rapport d’étonnement, c’est quoi ?

Le rapport d’étonnement ou parfois appelé note d’observation critique est une évaluation faite par un nouvel arrivant, afin de partager son ressenti sur l’entreprise, son arrivée, son intégration, l’ambiance et l’environnement de travail. Cet outil est un véritable boost pour les entreprises, puisqu’il permet de se rendre compte des éléments qui ne vont pas dans la société ou qui peuvent interpeler les nouveaux salariés.

Le rapport d’étonnement est majoritairement conduit sur une durée de trois mois, afin d’apporter un retour constructif, ainsi l’observateur aura eu le temps de s’intégrer et comprendre le fonctionnement de cette nouvelle entreprise.

Pourquoi mettre en place un rapport d’étonnement et comment ?

Le rapport d’étonnement permet aux entreprises de bénéficier d’un avis extérieur.

À force d’avoir constamment le nez dans son entreprise, le dirigeant ne se rend plus forcément compte des choses qui ne fonctionnent pas. Une critique constructive ne peut être que bénéfique pour l’amélioration du fonctionnement d’une société.

Cet outil sera également un atout pour la marque employeur ; grâce à lui, l’avis ou les considérations de vos salariés sont réellement pris en compte, pour établir un meilleur environnement de travail, et ainsi une meilleure réputation qui donnera envie aux candidats de postuler au sein de cette entreprise (Merci le bouche à oreille !). Mais également de créer un meilleur engagement de la part de vos collaborateurs.
 
Le rapport d’étonnement peut aussi être un moyen de vérifier que le salarié a bien compris le fonctionnement de son service, de l’entreprise, et de l’accompagner si ce n’est pas le cas.

D’une entreprise à l’autre, les modèles de rapport d’étonnement peuvent varier.

Une première partie est généralement à l’écrit que ça soit via un questionnaire ou un format libre (maximum trois pages). L’important est qu’au travers du rendu, l’ensemble des dysfonctionnements et actions positives ressortent et que l’employeur comprenne les aspects à améliorer.

Certaines entreprises effectuent même une seconde étape : en plus de l’envoi par mail du rapport d’étonnement, un entretien oral se déroule afin de pouvoir échanger de vive voix avec le nouvel arrivant.  Nous suggérons vivement une présentation à l’oral par le nouvel arrivant, afin d’avoir un réel échange et une compréhension des différentes remarques.

Alors que pensez-vous de l’usage du rapport d’étonnement à la suite de l’arrivée de nouveaux salariés ? Et serez-vous prêt à le mettre en place lors de votre prochain recrutement ?

Pour obtenir un modèle de rapport d’étonnement, cliquez ici !

Seriez-vous prêt à adopter le jobsharing ? People In vous présente les avantages et inconvénients

Offre Kizeo
Article recruteurs

Seriez-vous prêt à adopter le jobsharing ? People In vous présente les avantages et inconvénients

Vous n’arrivez pas à trouver la perle rare pour un poste…Et si vous optiez pour le jobsharing, une tendance en recrutement apparue dans les années 70 aux Etats-Unis, et qui a été fortement adoptée par nos voisins, notamment la Suisse, l’Allemagne et la Grande-Bretagne. Contrairement au temps partiel traditionnel plutôt réservé aux postes avec peu de responsabilités, le jobsharing propose des postes intéressants et demandent de nombreuses compétences. People In vous explique en quoi cela consiste.

Le Jobsharing est une méthode de travail qui consiste à embaucher deux personnes sur un même poste et offre à l’entreprise un duo aux compétences complémentaires, afin de garantir un travail efficace sans stress et sans un cumul de trop grandes responsabilités pour les salariés. Sur le papier, le jobsharing correspond à un temps partiel pour le salarié, et pour l’employeur la présence permanente d’une personne en poste. C’est également le partage de responsabilités entre deux personnes, qui permet d’accentuer l’autonomie et l’adaptabilité du binôme. L’objectif majeur du jobsharing est de faire travailler les salariés dans des conditions agréables, afin de pousser à la productivité et d’éviter par exemple tout risque de maladie dû à une surcharge de travail.

Les avantages du jobsharing

  • Une réduction des absences : Les entreprises qui mettent en place le jobsharing posent aux deux salariés comme condition principale de ne pas planifier des congés en même temps, ce qui assure à l’employeur la présence permanente d’un collaborateur en poste.
  • Une créativité et productivité renforcées : Les deux salariés fusionnent leurs idées et compétences ce qui engendre une efficacité exponentielle dans leur travail, ces derniers ayant un équilibre entre leur vie professionnelle et personnelle, et donc un risque moindre de se lasser de son métier.
  • Un recrutement plus attractif : La manière de travailler et l’organisation du temps de travail des collaborateurs n’est plus la même depuis quelques années. De nouvelles envies apparaissent, la semaine à 4 jours, un meilleur équilibre entre vie personnelle et professionnelle, la croissance des freelances…Le jobsharing peut donc correspondre à une nouvelle génération de salariés et répondre à de nombreux besoins.
  • Une organisation collective : Le binôme doit communiquer sur l’ensemble des missions en cours pour que chacun soit au courant des avancées faites, il s’agit d’un travail collaboratif. Le binôme se charge également de la planification : la répartition des congés, les jours de travail dans la semaine…

Les inconvénients du jobsharing

  • Une hausse des coûts : Le recrutement de deux collaborateurs engage automatiquement une hausse des frais pour l’entreprise, le budget de recrutement et de formation est doublé, l’achat de matériel également…
  • L’appréhension des RH : En France, cette tendance est peu développée, l’inconnu a souvent tendance à faire peur. Les RH ne sont pas formés à la gestion de salariés qui travaillent en binôme, et appréhendent donc le jobsharing.
  • L’entente : Evidemment, l’enjeu primordial de cette méthode de travail est l’entente entre les deux salariés, sinon il peut y avoir un risque de perte de productivité et créer une mauvaise ambiance au sein de l’entreprise.

Le jobsharing répond aux nouvelles demandes des salariés, davantage de souplesse, un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle…Mais seriez-vous prêt à mettre en place cette nouvelle méthode de travail au sein de votre entreprise ?